Affaire XXII – Tomy fonctionne également sur cette
idée de détournement. Partant d’une simple veilleuse
animée, c’est-à-dire une des premières images
médiatisées que rencontre les enfants, il en fait le
support possible d’un propos engagé. Les habituels
nuages ou étoiles sont ici remplacés par des véhicules
polluants en face desquels l’artiste apparaît en train
de leur faire des gestes obscènes. Cette fois, l’objet
technique peut être imaginé comme le moyen de
diffuser, voire d’imposer chez les enfants un discours
formaté.
Frédéric Herbin